Guy Pegere selection de Microminéraux d'Auvergne

Commentaire :

Si certains minéraux ne posent pas vraiment

de problèmes à leurs identifications, ils sont

nombreux à être difficiles à déterminer.

Des faciès trop communs conduisent à

des inexactitudes.

La couleur d’un minéral n’est pas toujours le

parfait critère de déterminations, cela élargit

le chant des erreurs. En exemple, les teintes

des minéraux du cuivre allant du

vert au bleu verdâtre : malachite, linarite,

devilline, auricalcite, brochantite, serpiérite, ramsbeckite, schulenbergite, langite, kténastite, hydrozincite, rosatie, posnjakite, antlérite…

La minéralogie comme toute chose évolue, je conserve néanmoins l’ancienne désignation de certains minéraux dans ce répertoire : blende plutôt que sphalérite, mispickel plutôt qu’arséniopyrite, sphène plutôt que titanite, hypersthène plutôt que Enstatite.

Les diverses espèces de silicates très similaires et appartenant au groupe des amphibolites peuvent pour certaines portés à confusion. Si l’on part de la commune et franche hornblende et que l’on poursuive avec d’autres individus similaires aux formes aciculaires ou fibreuses, de couleur vert foncé, noire, gris brun, translucide ou vitreux tel que : l’edenite, l’hypersthène, le pyroxène…

Petit rappel de notions élémentaires de minéralogie

Les minéraux sont des substances composées d’un ou plusieurs éléments chimiques. Les minéralogistes les classent en différents groupes suivant leurs compositions chimiques et leurs structures.

Ils sont formés par des Atomes, qui les agencent sous forme de molécules. Quand ils sont stables dans des conditions de pression et de température bien précises, ils forment un minéral déterminé. Si ces conditions changent, il peut y avoir déstabilisation de la molécule et la formation d’un nouveau minéral, mais il faut pour cela qu’il ait des changements importants.